Vous connaissez la règle des #3C ? Le Cœur, le Corps et le Cerveau sont liés et interconnectés en permanence. Nous ne nous posons pas la question de vivre sans cerveau. La question des émotions fait de plus en plus partie de notre quotidien. Le corps, quant à lui, est souvent le grand oublié de ce trio. On ne considère souvent le corps que dans sa dimension esthétique ou de performance sportive.
Mais notre corps est bien plus qu’une jolie enveloppe qui ne serait là que pour ‘faire’ et nous rendre des services. Depuis que l’Humanité existe, les femmes et les hommes s’incarnent dans un corps. Ils existent grâce au corps, dans lui, depuis lui, malgré lui. Essayez donc de penser sans corps ? ou de ressentir une émotion sans corps ? Impossible.
Scoop #1 : Le corps est le lieu de rencontres, de dialogues et d’expression entre notre mental, notre psychisme, nos émotions et nos perceptions. Les recherches qui étudient les neurones, les fascias, la psychopédagogie attestent de ce lien indissociable entre les ressources affectives, rationnelles et émotionnelles au sein de notre matière corporelle.
Scoop #2 : La dimension sensible de notre corps est accessible à toutes et à tous. Il suffit de s’y intéresser et de s’y former ! Pour se mettre au contact de son corps ‘intérieur’ -celui qui réfléchit, râle, ressent, rougit…- il faut quand même faire preuve d’une certaine dose de courage et de motivation.
En effet, se reconnecter à son intériorité corporelle va à l’encontre de 4 grandes tendances actuelles, à savoir :
1/ aller vite,
2/faire …toujours, tout le temps et toujours plus,
3/ répondre aux sollicitations extérieures et
4/ agir de manière morcelée.
Il faut oser le courage de la lenteur, du ressenti, de l’accueil inconditionnel de qui on est, dans son corps.
Etes-vous prêt-e à changer le regard que vous portez sur votre propre corps ? A apprendre à habiter votre corps différemment ? A inverser la tendance et à expérimenter la lenteur, la conscience, le goût du mouvement.
Lenteur rime avec douceur, zéro douleur et profondeur.
Mon approche : la mobilisation des fascias, cette membrane corporelle interne, qui relie, protège et soutient toutes les zones de notre corps (muscles, organes, cellules, os…), de la superficie de la peau à la profondeur de chaque cellule.
En mobilisant les fascias par des enchaînements de mouvements simples, souvent inhabituels, la gymnastique sensorielle favorise le fonctionnement cohérent de nos organes, de nos articulations et des axes qui les sous-tendent.
Bouger ses fascias, c’est mettre en mouvement son corps, ses idées et son cœur
mes événements en commentaire.
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